on peut gâcher du plâtre, mais on peut aussi gâcher sa vie
on peut gâcher son plaisir et on peut aussi gâcher le plaisir d'autrui
avoir des choses et ne pas savoir qu'on les a, c'est les gâcher
avoir des choses et n'en faire rien, c'est les gâcher
parfois en faisant la cuisine, on gâche des ingrédients car on pense qu'ils n'ont pas de grande valeur, on les utilise sans beaucoup de discernement, parce que quand on rate sa recette, on les remplace facilement par d'autres ingrédients identiques, qui n'ont pas plus de valeur, sinon de se substituer sans arrière pensée aux ingrédients gâchés.
vous l'aurez compris, on ne gâche que ce qui n'est pas important à nos yeux, on fera bien plus attention à ce qui nous est "précieux" et on agira d'une manière plus désinvolte avec l'ordinaire, le commun, le "sans grande valeur"
ces notions sont subjectives, elles impliquent notre capacité à ressentir ou justement à ne pas ressentir ce que nous infligeons au monde qui nous entoure. négliger, dédaigner, être insensible, ne pas voir, ne pas être conscient!
parfois c'est en perdant un être qu'il devient cher à nos yeux (pour un court moment) parfois on se rappelle d'un objet que l'on ne possède plus, qu'on a égaré et soudain on est triste de ne plus l'avoir, de ne pas y avoir prêté plus d'attention, de ne pas l'avoir chéri.....chérir, un mot que l'on utilise plus trop!