LES ARTISTES de la galeriebarbès


bobalouis dans la galeriebarbès

mercredi 8 décembre 2021

GACHé

on peut gâcher du plâtre, mais on peut aussi gâcher sa vie

on peut gâcher son plaisir et on peut aussi gâcher le plaisir d'autrui 

avoir des choses et ne pas savoir qu'on les a, c'est les gâcher  

avoir des choses et n'en faire rien, c'est les gâcher                                                          

parfois en faisant la cuisine, on gâche des ingrédients car on pense qu'ils n'ont pas  de grande valeur, on les utilise sans beaucoup de discernement, parce que quand on rate sa recette, on les remplace facilement par d'autres ingrédients identiques, qui n'ont pas plus de valeur, sinon de se substituer sans arrière pensée aux ingrédients gâchés.       

vous l'aurez compris, on ne gâche que ce qui n'est pas important à nos yeux, on fera bien plus attention à ce qui nous est "précieux"  et on agira d'une manière plus désinvolte avec l'ordinaire, le commun, le "sans grande valeur"

ces notions sont subjectives, elles impliquent notre capacité à ressentir ou justement à ne pas ressentir ce que nous infligeons au monde qui nous entoure. négliger, dédaigner, être insensible, ne pas voir, ne pas être conscient!

parfois c'est en perdant un être qu'il devient cher à nos yeux (pour un court moment)  parfois on se rappelle d'un objet que l'on ne possède plus, qu'on a égaré et soudain on est triste de ne plus l'avoir, de ne pas y avoir prêté plus d'attention, de ne pas l'avoir chéri.....chérir, un mot que l'on utilise plus trop!





anybody home?

 

Les formules de politesse de base sont nombreuses dans la langue française:

on peut par exemple décliner une invitation avec la petite phrase bien choisie, qui ne met personne dans l'embarras ni la gêne,

on peut refuser de participer à tel ou tel événement,

quand on n'a pas vraiment envie d'une chose proposée par un tiers il existe mille et une manières de décliner,

nous avons tous eu à le faire à un moment ou un autre, car parfois on ne peut pas, on ne veut pas...ou bien on ne le sent pas!

De toutes les manières de se soustraire à une invitation, une proposition, il n'y en a pas de meilleure, l'essentiel étant de se prononcer en acceptant ou bien en refusant l'offre!

Bien sûr la personne demandeuse sera déçue; elle vous a fait “l'honneur” de vous compter parmi ses choix et votre refus sera vecteur d'une certaine déception.

Oui mais vous aurez eu le courage, la politesse de lui répondre,

car dans ce cas, une réponse même négative, sera toujours mieux acceptée qu'un silence dédaigneux, marque d'une indifférence, peut être d'un oubli...mais oublie t'on une chose qui nous intéresse?

La langue française, propose de belles tournures de phrases, on n'est jamais sûr qu'une telle formule polie certes, ne contienne pas de manière un peu sournoise un peu d'hypocrisie...oui mais cela fait passer la pilule, comme avec un grand verre d'eau!

Cela n'est pas nouveau mais parfois on dirait que cette attitude relevant d'une éducation de base se perde....

Courriers sans réponse, demandes sans suite, marques d'intérêt restées stériles, et j'en passe!

Quelle attitude adopter?

Être triste, découragée, se dire qu'on a été bête de s'adresser à cette personne? Qu'on n'aurait jamais dû, qu'on ne le fera plus...

S'en suit une période de doute, de questionnements, de remise en question, de grand découragement, souvent.

Alors qu'il aurait suffit d'une phrase, polie, bien nuancée avec une touche d'empathie, vous savez cette épice qui fait du bien quand on la reçoit, mais aussi quand on la donne, l'empathie étant transitive...vous connaissez la petite phrase: “ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent”





dimanche 12 septembre 2021

Moi paranoïaque?

en hiver quand les experts en météorologie vous parlent ils expriment la température en ressenti, bien sûr cette notion subjective peut varier d'un individu à l'autre.

nous ne ressentons pas de la même manière ni les variations climatiques, ni les petites chiquenaudes de la vie, petites phrases assassines, petits gestes déplacés, petites fautes de communication, nous sommes des êtres sensibles!

parfois notre entourage l'oublie, nous traite comme des chevaliers protégés par une armure en cotte de maille, alors que nus et exposés nous nous présentons à lui.      sans rien attendre et surtout sans s'y attendre on est parfois éclaboussé, déséquilibré par une vague surgie de nulle part. c'est alors que la conscience se met en marche: qu'ai je fait pour mériter ça? pourquoi tant d'indifférence, de mépris?                          

notre belle éducation mélée à notre bon sens nous poussent alors à rester stoïque, ne rien ressentir ou bien à nous répandre en plaintes larmoyantes. on peut opter aussi pour une forme d'auto défense agressive et combative et affronter la source du "mal"

écouter les arguments pour mieux comprendre, ou se faire comprendre 

ne pas devenir paranoïaque, même s'il y a de quoi.....